Jean-Louis Borloo : Le Grenelle de l'environnement doit être permanent

D'ici quelques jours, les bases de ce qu'il reste à faire pour sauver la planète vont être posées par les différents groupes de travail du Grenelle de l'environnement.

Mardi soir dernier, j'ai été invité avec une vingtaine de blogueurs par Eric, à une rencontre informelle avec Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables.

Dans un salon particulier du Ministère, à l'hôtel de Roquelaure, Jean-Louis Borloo s'est livré durant près de deux heures, et en toute décontraction, au jeu des questions-réponses des blogueurs au sujet du Grenelle de l'environnement.

Quand on en parle autour de nous, tout le monde est d'accord sur le " Pourquoi ? " du Grenelle de l'environnement : la préservation de la planète est un enjeu qui nous concerne tous et tout de suite.

Mais la plus grande difficulté du Grenelle est probablement à venir : Il va falloir s'entendre sur le " Comment ? ", parce qu'il y a de nombreux avis sur le " Comment ?", et bien évidemment quelques divergences sur ce qu'il faut faire tout de suite ... et sur la durée. J'ai donc demandé au Ministre comment il comptait s'y prendre pour choisir les propositions et hiérarchiser les décisions opérationnelles. Sa réponse tient en 6 minutes dans la vidéo ci-dessus.

En bonus pour mes fidèles lecteurs, voici quelques verbatim de Jean-Louis Borloo durant ces deux heures :

• J'ai invité des blogueurs pour échanger sur ce sujet parce qu'aujourd'hui le Net remplace le tract,
• La méthode du Grenelle était, initialement, politiquement casse-gueule
  
• Le Grenelle c'est magique, il y a quelque chose qui transcende tout le monde,
• Le sujet de l'environnement est tellement puissant que même s'il y a des solutions, des approches, des inquiétudes différentes, il y a un moment où l'on se fait embarquer par le sujet,
• La préservation de la planète est le seul combat laïque, planétaire, que l'on est sûr de devoir livrer,
  
• Ma seule peur, c'est un effet soufflet après le 15 novembre,
• Si on veut vraiment gagner cette bataille, il faut que l'on soit dans des programmes opérationnels extrêmement rigoureux avec un leader et un comité d'évaluation et de suivi permanent et démocratique,
• Le succès sera dans l'art de l'exécution et dans les moyens d'un suivi permanent,
• Il faut mettre sous tension tout ce que l'on se sera dit qu'on fera.

En conclusion, le Grenelle de l'environnement n'est pas un coup, il doit être permanent. A vous de jouer